Centenaire de la naissance de Julio Cortazar

Lecture de la nouvelle "Continuité des parcs" de Julio Cortazar, mise en musique par Makaroff et Müller (de "Gotan Project" et de "Plaza Francia") à l'occasion du centenaire de la naissance de l'auteur franco-argentin et diffusée dans l'émission "Un été de lectures" sur France Culture le 17 juillet 2014.

Le lien est le suivant :
http://www.franceculture.fr/emission-un-ete-de-lectures-la-continuidad-autour-de-julio-cortazar-mueller-makaroff-2014-07-17

"Julio Florencio Cortázar Descotte (né le 26 août 1914 à Ixelles (Belgique) et mort le 12 février 1984 à Paris), est un écrivain argentin de Buenos Aires, auteur de romans et de nouvelles (tous en langue espagnole), établi en France en 1951 et qui, tout en conservant sa nationalité argentine, acquiert aussi la nationnalité française vers la fin de sa vie, en 1981, comme acte de protestation contre la dictature militaire argentine de l'époque." (Source : Wikipédia)

""Continuité des parcs" est une nouvelle de Julio Cortázar publiée en 1956 dans son recueil intitulé "Fin d'un jeu". L'une des plus célèbres de son auteur, elle s'achève sur un retournement final basé sur une métalepse.

 

Cette nouvelle raconte l'histoire d'un homme d'affaire qui est en train de lire un roman. Confortablement assis dans un fauteuil de velours vert, avec une vue sur un parc planté de chênes, il est absorbé par l’univers de la fiction, victime consentante d’une jouissive « illusion romanesque », comme l’indique le narrateur omniscient.

Dans ce roman si prenant, une femme et un homme se rejoignent clandestinement dans une cabane écartée. Nous, lecteurs de la nouvelle de Julio Cortázar, comme lisant au-dessus des épaules du personnage principal de la nouvelle, comprenons progressivement l’intrigue du roman dans lequel ce dernier est plongé : l’homme est l’amant de cette femme et les deux complices ourdissent le meurtre du mari, afin de conquérir leur « liberté convoitée »...

L’amant tient un poignard dans la main, se dirige d’un pas résolu vers la maison du mari, pénètre sans difficulté dans la propriété, traverse un parc, ouvre plusieurs portes, avant de pousser la bonne et de voir par derrière, dépassant le dossier d’un fauteuil de velours vert, la tête de son rival en train de lire un roman…

La chute de la nouvelle donne des frissons et le vertige au lecteur : la cloison qui sépare le monde réel et le monde de la fiction n’est-elle pas étanche ? Il y aurait donc une « continuité » entre les parcs…" (Source : Wikipédia)