Crédit : http://blog.ricardoysandra.com/
"« Tard ou tôt, c’est comme on l’entend… » sussurait au micro Etienne Daho dans ses Heures hindoues, en 1988, « Tôt ou tard, c’est comme on le sent… ». En écho à la déconcertante maestria, éblouissante et évanescente, de Sandra et Ricardo, cette chanson est diantrement parlante : leur tango s’est définitivement affranchi de la pesanteur. La danse y est tellement aérienne, légère – « air tango » – délestée de toute considération bassement terrestre pour devenir « extra- » et s’élancer, évoluer dans les hautes sphères de la maîtrise parfaite et de l’interprétation, du vécu, exclusivement. « Les Barjos du Tango » ont trouvé leurs étoiles…
« Gemini, même si je ne suis rien, si j’suis personne », je voudrais qu’ils m’amènent dans la vie martienne. « J’ai l’idée de m’élever dans l’espace » pour me rapprocher de la céleste pureté de leur danse…
En tango argentin, « c’est sûr, il y a [Sandra – Ricardo] over the rainbow** ! ». « Demain nous appartient. » Alors, prêts à décoller pour 2015-2016 ? Elevons-nous dans leur espace !..."
* Référence à l'album "Pour nos vies martiennes" d'Etienne Daho, paru en 1988.
** Par delà l’arc-en-ciel.
Florent Morançais,
le 3 juin 2015